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"Il ne faut pas juger les gens sur leurs fréquentations. Juda avait des amis irréprochables." VERLAINE*

dimanche 25 mars 2012

Délir amer.


Les sens en dessous de tout, c'est comme un sifflement sournois qui s'agite entre mes cervicales. J'ai trois soufflements sacrés qui susurrent de s'aimer. J'ai cent accords sous mes pieds, seul six me seront confiés.
 Six : amour, patrie, travail, savoir, penser, cracher. 

mercredi 21 mars 2012

" Je suis négatif. Je hais tout le monde et je crois en rien. "





















La réussite ? 
Ca n'existe pas. C'est une idée de parents, ça. Ou de jeune angoissé par l'avenir. On "réussit" pas, ni rien. On rate tout, plus ou moins. Et on le sait, même si on ne le dit pas. Même si on ne se l'avoue pas. On réussit, oui, mais par bribes, par instants, par moments. C'est comme le bonheur, l'amour, l'argent. Ou l'orgasme. Ca vient quand ça veut. En général au moment où l'on s'y attend le moins. 


P.C.

mardi 20 mars 2012





Il me semble à moi pour moi qu'il existe un territoire à toi, pour toi.

Il te semble, n'est-il pas, que nous ne sommes, pour nous, même pas.



samedi 17 mars 2012

La fin de Sophie.

Je crois qu'à partir de cet instant, celui où nous nous sommes regardés - nous étions ensemble, enfin véritablement ensemble mais nous n'avions plus de mots - il n'y avait plus rien à dire. Christoph a tout de même dit que tout ça n'avait pas été en vain. Et je crois qu'il a raison. 
A présent que je suis dans la salle blanche, à présent qu'ils me hissent et m'allongent, je pense à Fritz. A Maman, à Papa, à nos frères et soeurs. Je crois que tous s'en sortiront. Je crois que le monde peut encore être bon, parce que j'ai vu le soleil briller il y a cinq minutes encore. 

A présent que le panneau de bois maintient mon cou, à présent qu'il ne me reste que deux secondes à vivre, je pense à moi. Je crois en Dieu. J'ai de la compassion pour celui qui va abaisser le levier, pour celui qui m'a forcé à avouer la vérité, pour celui qui m'a dénoncé, pour celui qui a prononcé la peine. J'ai de la compassion pour eux car le fardeau de leurs actes est bien plus lourd à porter que le mien. 
La paix m'attend, et j'ai de la compassion pour ceux qui vont devoir continuer à se battre, à se cacher, à être lâche. 

Je meurs et ma tâche est désormais faite. J'ai de l'amour pour tous ceux qui continuerons à vouloir construire un monde meilleur. 

La lame tombe et j'ai peur soudain, mais tout est déjà fini.





mardi 13 mars 2012

"Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige."



"Qu’est-ce que c’est que quelqu’un qui souffre ? Et qui fait couler son sang par terre pour que tout le monde soit coupable ? Tous les suicidés sont le Christ. Toutes les baignoires sont le Graal. Et vous savez qu’on s’est toujours demandé si y avait pas une inscription au fond du Graal ! Eh ben oui y’en a une. Allez voir", qu’il me fait. Alors j’y vais. Et au fond de la baignoire y a marqué : "Vous m’avez bien cassé les couilles."

A.A. 

lundi 12 mars 2012

Petit coup de gueule. ( à ne pas lire si ça vous fait chier )

Je crois que nous sommes, nous société, comme un organisme composé de cellules. 

Je crois ( j'ose croire ! ) que je suis une mutation. Quelque chose de différent. Une tumeur qui a l'impudence de se croire meilleure que les autres. Qui ne le fait pas savoir encore, qui attend son heure. 
Je crois ( j'ose croire ! ) que certains destins sont différents. 

Et je voudrais partir, partir, avec mes idoles et pères spirituels. Parents et professeurs, images d'un certain amour, l'amour protectionniste - laissez-moi en paix. 
Je voudrais me casser ! Fatiguée de l'humanité parfois, de la vie de temps en temps - des autres aussi, souvent. 
Je voudrais tout foutre en l'air ! Alors que je n'ai rien construit.
Ne pas finir dans le bocal à poisson. A poison. Ne pas finir coincée à me cogner à la vie, comme j'en vois tant le faire. 

Rester idéologique, oui ! Et alors ? 


samedi 10 mars 2012

mardi 6 mars 2012

Hier soir, à l'Olympia


Bon ça, c'était l'ambiance du début. De l'orage, de la pluie, du vent... mais on se sent au chaud dans les mélodies du dernier album de Thomas Fersen. 

Lorsqu'il se met à chanter ses chansons de toujours, là, c'est tout autre chose. Et Diane de Poitier, je peux vous dire que c'était une ambiance de dingos, de folie. Il chante juste, les musiciens sont OUF ( surtout le guitariste, m'annoncerait-on qu'il était drogué que ça ne me surprendrait pas, d'ailleurs ), les jeux de lumière et de scène très réussis et le public aimant. 

Sinon, comme je suis une midinette  cachée, j'ai passé la quasi totalité du concert à le fixer, tel le Dieu. D'ailleurs je crois qu'il ma vue pleins de fois, et pis même je crois qu'on s'est marré tous les deux à un moment...

Je vous l'avais dis, je suis une midinette. 

samedi 3 mars 2012

Boris Vian


Ce roman, c'est... sexe, alcool et violence. Les bobby soccers qui couchent à tout va, les filles de bonne famille qui se laissent un petit peu moins faire - et la vengeance d'un noir à la peau blanche. 

Génial.