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"Il ne faut pas juger les gens sur leurs fréquentations. Juda avait des amis irréprochables." VERLAINE*

lundi 29 juillet 2013

D'un projet à l'autre et sans satisfaction.

Alors bon, voilà, Sciences Po c'est bon. Je me rappelle ma façon de penser à cette école il y a deux ans, un an et il y a quelques mois encore. Ce sentiment de découragement parfois éloigné par des pointes d'orgueil et souvent par cette détermination féroce, un peu folle. Enfin il y a eu la satisfaction d'avoir réussi, c'est vrai après tout ce temps ça faisait du bien. 

Et tout recommence. J'ai un nouveau concours à préparer. C'est dans deux ans. Et j'ai l'impression d'être de nouveau en seconde quand je glanais des informations sur Sciences Po et le concours, quand c'était quelque chose de si éloigné que ça ressemblait à un rêve, inatteignable. Quand le concours, avec ses épreuves et son pourcentage d'admission, m'apparaissait comme un monstre, le Cerbère de la réussite. 

J'ai deux ans pour apprendre à savoir écrire sur le cinéma. A savoir le comprendre, l'apprécier, le faire. Il ne s'agira plus d'écrire trois lignes ici sur le dernier film que j'ai vu. Analyser l'image, le son, le scénario, comprendre l'oeuvre dans son ensemble, ne pas dire de conneries et si j'en dis, les défendre jusqu'au bout. 

Cette dernière capacité, on peut compter sur Sciences Po pour me l'apprendre. 

mercredi 10 juillet 2013

Au bonheur de lire


Pas de la même trempe que ce tas de larbins foireux ! Telle était ma conclusion au sortir d'un accrochage sérieux avec l'un des chefs. Et surenchérissant dans mon langage, j'ajoutais mentalement : 

"Bande de sales pouilleux que vous êtes tous, vous ne vous doutez pas de quoi je suis capable. Attendez seulement que l'occasion me soit donnée de prouver ce que je vaux en réalité et ce jour-là, chef ou pas, je vous ferai avaler mon foutre si ça me chante ! Il y a belle lurette que j'ai bifurqué sur la voie de garage presque sans m'en apercevoir moi-même. Sur ce, bon voyage, et ne m'en veuillez pas de vous quitter si tôt, mais j'ai un rendez-vous de la plus haute importance à la septième borne astrale avec un dénommé Schopenhauer le Misogyne, un nouveau pote à moi qui aurait tendance à se payer la gueule du monde avec ce grain d'humour impénétrable que j'apprécie tant. 
Bonsoir. "

"


Louis Calaferte, Septentrion